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La Tremblaie des Collines

La Tremblaie des Collines
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18 mars 2012

si quelqu'un connaissait Michèle...

il peut laisser un message sur ce blog.... pour le faire vivre un peu!

si quelqu'un a des photos à partager :  me laisser un mot sur le mur de F.B.  à  Christine Gilles; je pourrai les mettre sur le blog.

grand merci!

 

Christine

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15 avril 2010

Ce n'est qu'un au revoir...

Michèle s'en est allée poursuivre son chemin en d'autre lieu; ce 7 avril 2010 en fin d'après midi, elle s'est endormie tout doucement... Tous les souvenirs, tous les bons moments que nous avons passés les uns et les autres avec Elle,vont nous permettre de ne pas l'oublier....A bientôt  Michèle, on te serre très fort dans nos bras.

Christine

19 juillet 2007

Mon oncle Jean, frère aîné de Papa et la famille de Grand mère Adeline

Souvenir_JeanAD

Chez Papa aussi, le premier enfant est mort : il s'appelait Jean aussi et est mort à quelques mois.  J'ai joint le souvenir.  Il s'appelait Jean Antoine Désiré (du nom de son arrière-grand-père et grand-père).  Papa c'est Jean Adelson du nom de son parrain et oncle.  à remarquer aussi qu'il n'y a qu'un seul "n" à Dutranois.  C'était une erreur à l'état civil pour mon grand-père.  Cela a coûté très cher pour rectifier cette erreur mais il fallait le faire car autrement ses enfants n'auraient pas pu hériter de lui!!!

Les remarques suivantes font suite à une biographie de nos arrières grands parents (Désiré et Adeline) faite par Linda qui a recueilli des informations auprès de sa mère (Gilberte Foucart) et de sa tante (Jeanne Foucart).

Dans cette biographie, il y a des imprécisions notamment au sujet de la guerre et de cet échange de tabac et farine, au sujet de la chronologie et de la localisation des activités de mon grand père et aussi au sujet du mariage de Désiré et Adeline

1. Nos arrières grands parents se sont mariés en 1894 ... Mon grand père était déjà né.  Nous avons d'ailleurs failli ne pas porter le nom de Dutrannois : Antoine (le Père de Désiré) ne voulait pas que Désiré épouse Adeline.  Et Adeline a failli épouser un brasseur de Moustier qui voulait bien reconnaître son fils.

Personne ne le savait sauf mon grand père et il l'a raconté à la fin de sa vie à Oncle Alphonse le mari de Tata et donc son beau-frère.  Mais Marraine (ma tante Janine, petite soeur de Papa) passait son temps à les écouter ... .  C'est comme ça que cette anecdote est arrivée jusqu'à nous!!!

2. D'après la description de Linda, un échange de tabac et farine s'était fait pendant la guerre mais ce n'est pas pendant la guerre de 40 mais bien pendant la guerre de 14!!!  Elle dit aussi que la farine qui avait servi à ces échanges provenait de la ferme de mon grand-père dans le nord de la France.

Mon grand père n'était pas fermier en France!!!  Il a acheté une exploitation forestière dans la Marne (pas dans le Nord de la France) juste avant la guerre de 40.  Papa a vécu sur la propriété pendant une partie de la guerre car il s'y cachait des allemands.  Ce n'est que quelques années après la guerre de 40 que toute la famille est partie habiter en France et qu'ils ont commencé l'exploitation forestière et non pas une ferme.  C'était un élevage avicole aussi.  Mais jamais de culture de blé!!!  De plus, il n'y avait pas de moulin donc pas de farine!!!

3. Ce qu'il s'est passé pendant la guerre de 14, c'est que Gilbert (le -futur - mari de Tante Gabrielle, la soeur de mon grand père Alphonse) et Alphonse (mon grand père) faisaient du trafic pour essayer de nourrir leurs familles.  Ils n'étaient pas encore mariés mais ils courtisaient déjà.  C'est à Bruxelles que l'échange a eu lieu et mon grand père a été pris ainsi que Gilbert.  Mon grand père a cassé la serrure et s'est enfui mais a de nouveau été pris et emprisonné comme Gilbert.  Ma grand mère (Odile) allait le voir à Bruxelles.

3. La biographie établie par Linda parle aussi de la soeur de notre arrière grand mère : Tante Mérine.

Papa m'a parlé de Tante Mérine aussi.  C'était la soeur d'Adeline et la mère de Victoria.  Victoria, d'après la biographie établie par Linda était une très jolie fille.  Mais elle est morte très jeune.  Elle a eu une fille, Lucie qui était coiffeuse mais aussi un fils qui s'appelait Jules.  Son mari s'appelait Hennebert.  Jules était un courreur cycliste qui gagnait toutes les courses qu'il faisait.  C'est mon grand père qui allait le conduire (Jules était le fils de sa cousine) et qui l'encourageait.  Papa m'a raconté que "Jujules" avait des facilités pour courir et qu'il était infatiguable.  Une fois, il avait concourru à Audenarde et avait gagné.  Mais il y avait encore une autre course et il n'était pas inscrit.  Bon Papa a tellement insisté qu'il l'a faite aussi ... et il l'a gagnée!!!

Mais Jules n'était pas très courageux dans son métier et Bon Papa essayait de l'employer à toutes sortes de travaux.  Son métier était plafonneur et Bon Papa l'avait embauché pour travailler dans ses maisons à Bruxelles pour les rénover.

Mérine était cantinière en France pour les belges qui venaient faire la saison de sucre et aussi la moisson.

Bon Papa allait faire la saison pour la sucrerie pendant des années de 1925 à 1935 sans doute.  Il était chef basculeur c'est-à-dire qu'il était le chef de la bascule.  Il pesait les charrois qui arrivaient chargés de betteraves et les pesait ensuite lorsqu'ils étaient vides pour connaître le poids de betteraves.

Mais Bon Papa était bien vu des agriculteurs là-bas en France car il s'arrangeait toujours pour leur mettre quelques kilogrammes en plus.  Les agriculteurs lui donnaient du vin et autres produits de leur ferme en remerciement.

Bon Papa ne faisait pas la moisson mais son Père, Désiré, notre arrière grand père l'a faite longtemps avant lui.  Il allait en Beauce.  Voyez le message sur Bignicourt et Saint Victor.

Un boucher d'Hacquegnies (un village à côté de Frasnes) allait faire campagne avec Bon Papa chaque année.  Il aimait fumer du tabac et donc il cachait du tabac dans ses chaussures pour passer la frontière.  Bon Papa revenait au moins une fois pendant la campagne et l'ami boucher lui demandait de ramener du tabac pour lui.

Un jour, l'ami boucher lui avait dit que quand il reviendrait, Tante Mérine aurait tué un lapin et qu'il y aurait du lapin à manger mais le lapin s'était enfui et ... il n'y a pas eu de lapin à manger.

Plus tard, tante Mérine est venue s'installer à Moustier où elle a tenu un café.

9 juillet 2007

Bignicourt et Saint Victor

Bignicourt

Un peu avant la guerre de 1940, mon grand père Alphonse avait acheté 80 ha de bois et marais en Champagne pouilleuse, au Nord de Troyes et à l'est de Romilly sur Seine.  cette propriété s'appelait "Saint Victor" et se trouve entre deux petits villages de la Marne : Courcemain et Saint Saturnin.  Et il n'y avait pas de ferme mais bien une exploitation avicole et forestière puisqu'il y avait aussi une gestion des bois et marais qui constituaient la propriété.  Si on cultivait un peu de grain, ce n'était pas la raison principale de l'exploitation.

Il était souvent dans cette région car il allait à Bignicourt sur Saulx sur le canal de la Marne au Rhin pour gérer les livraisons de betteraves sucrières sur les péniches.  Il venait faire la saison des betteraves tous les ans avant la guerre de 40.  Sa tante (Merine, la soeur de sa mère) travaillait sur le site aussi. Il partait à pied de Frasnes pour aller là-bas.  En général, un copain d'un village voisin l'accompagnait.  Ils ne prenaient le train que quand c'était possible point de vue finance.  Ils disaient qu'ils allaient faire campagne.  Mais ce n'était donc pas dans le nord de la France.

Le Père de mon grand père, Désiré, lui allait faire les campagnes de moisson de blé dans la Beauce.  Ce qui n'était pas tout près non plus et ce qui est bien plus loin que le Nord de la France.  Mais Papa dit qu'il n'avait pas une très bonne santé et qu'il se fatiguait beaucoup.

Quelle vie quand même quand on y pense!!!  Tout à fait différente de la nôtre et pourtant si proche ... !!!

30 juin 2007

Mon cadran solaire

Mon cadran solaire a été photographié par des bénévoles de la société astronomique de Liège.

Il se trouve sur le site de l'université de Liège : http://www.astro.ulg.ac.be/~sal/cadrans/cadr.htm

Cadran_Solaire

et le mien se trouve à Anvaing évidemment : http://www.astro.ulg.ac.be/~sal/cadrans/anvaing.htm!

Il y en a de magnifiques!

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1 juin 2007

Le Général de Gaulle

Pour rejoindre la grande Histoire, voici une petite histoire de famille :

Ma grand-mère admirait le Général de Gaulle au sortir de la guerre.

Début 1960, alors qu'ils habitaient encore en France, mon grand-père avait fini par écrire au Général et lui avait fait part de l'admiration de sa femme à son égard. 

Contre toute attente et très peu avant l'incendie qui allait modifier le cours de la vie de la famille, une réponse leur est parvenue ... adressée à ma grand-mère : Charles_de_Gaulle

1 juin 2007

Les filles Warrot et leur famille

Papa a retrouvé la boîte de photos de Marraine Maria.  Voici les trois premières photos que j'ai scannées.  D'autres suivront.

Ces trois photos ont été prises le même jour puisque Ma avait écrit la date derrière : le 16 Août 1946.  Peut-être Anna et Lucien se souviennent - ils de cette journée et peuvent-ils nous en dire plus?

Elles représentent la famille de chacune des filles Warrot : Martha, Madeleine et Anna.

Ces trois filles sont les petites - filles de Julia Dutrannois et les filles de Émilia Masure.  Ce sont aussi les cousines de Robert Lelong.  Robert était le petit - fils de Julia et le fils de la soeur d'Émilia : Germaine Masure.

Émilia et Germaine étaient les cousines germaines de mon grand-père.

FamilleGheysensWarrotFamilleDornezWarrotFamilleDeruyterWarrot

26 mai 2007

Un magnifique chat ...

Allez donc voir ce magnifique diaporama : http://pets.webshots.com/slideshow/557732184xemuDW

18 mai 2007

Ma santé

Le mercredi 25 avril, j'ai subi toute une série d'examens afin de revérifier mon état de santé.  J'ai donc eu une radio de la jambe, une radio des poumons, une échographie de l'abdomen et une scintigraphie osseuse.

Deux semaines plus tard, je retournais à Gand pour mon baxter de Zometa et en même temps, je consultais le Docteur Croene, orthopédiste, et le docteur Renard, oncologue.

Le docteur Croene me demande pourquoi je viens le voir puisque je suis guérie.  Il me montre même un rapport qui date juste d'un an puisque il est indiqué 19 mai 2006 sur lequel il est indiqué "geen maligniteit".

Suite à mon étonnement, il me redit et me fournit même la photocopie du document.  Je l'interroge aussi sur la cassure de ma jambe et il me dit que tout est consolidé.  Je peux donc marcher et même forcer; il n'y a plus de problème.  Comme je lui signalais que j'avais quand même encore mal, il voulait me refaire une infiltration.  Mais ce médicament qu'il infiltre ne me convient pas : j'ai eu très mal et je ne savais quasi plus marcher après la première fois qu'il me l'avait faite.  Il me dit ensuite que je dois l'éviter, faire confiance dans la médecine mais pas dans les médecins et puis voilà.

Ensuite, j'ai vu le Docteur Renard qui ne m'a pas dit la même chose mais qui est très optimiste aussi puisque le marqueur tumoral continue à diminuer chaque mois et que les résultats de la scintigraphie osseuse sont "en légère diminution".

En gros, donc, je vais bien mais je continue à prendre du poids et ce poids se met sur mon estomac donc la plus mauvaise graisse qu'on puisse avoir.

Voilà les dernières nouvelles de ma santé.

18 mai 2007

Un beau texte d'une petite fille de 11 ans

Marie Fortunati, 11 ans, du Collège Saint-Joseph à Mons est première d'un concours appelé à évoquer la violence à l'école et dans la société.  Voisi son texte que j'ai particulièrement apprécié :

"Tous les coups de pied, je les ai fait s'envoler.  Après, je les ai vus dans le ciel, ils étaient emportés par des hirondelles.

Les mots critiques, pas de panique, dans un cactus ils sont coincés.  Il faut les oublier, ils sont prisonniers.

Les mots vulgaires, pas de quoi s'en rouler par terre.  Ils ont disparu et ils ne reviendront plus.

Les coups de poing, j'en ai pris soin, je les ai soignés tous les jours.  Et ils sont devenus des poignées d'amour."

Je souhaite que tous les coups de poing deviennent des poignées d'amour et que même il n'y ait plus finalement que des poignées d'amour et plus jamais de coups de poing.

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